interview

alex stein

Entraîneur

INTERVIEW ALEX STEIN

entraîneur

Alex STEIN, bonjour et bienvenue à Clermont-Ferrand. C’est pour vous un retour en France et nous espérons que votre installation s’est bien passée.

S’il y a déjà eu des précédents dans notre pays, l’aventure coaching a commencé pour vous en Amérique du nord et l’essentielle de votre carrière s’est faite à l’étranger et particulièrement en Suisse, Allemagne, Autriche et Danemark. A cela rien d’étonnant puisque vous êtes canado-allemand.

Nous rappelons rapidement quelques un de vos moments fort d’une carrière déjà très riche :
2004-2005 : Champion de Suisse de NLB (Bâle)
2012-2016 : ½ finaliste de Ligue Magnus avec Epinal.
2015-2016 : Champion d’Autriche de 2ème division et promotion en 1ère division avec Bregenzerwald.

Pouvez-vous vous présenter et essayer de résumer votre déjà longue carrière qui s’apparente un peu à un parcours de globe-trotter ?

Oui, merci de me souhaiter la bienvenue. Je m’appelle Alexander mais plus généralement on m’appelle plutôt Alex Stein et je suis entraîneur professionnel depuis 20 ans. J’ai exercé dans 8 pays ce qui m’a permis d’accumuler beaucoup d’expériences et beaucoup de cultures différentes. C’est pour moi une vie bien remplie d’entraîneur de hockey sur glace.

Quel style d’entraîneur êtes-vous, plutôt formateur – pédagogue ou autoritaire et sans compromis ?

(sourire) Un entraîneur apprend tous les jours et se développe en fonction de
ses différentes expériences. Mais j’ai toujours été exigeant. J’ai aussi appris à
développer une pédagogie et comme je suis aussi un père j’ai développé une
certaine patience. Je suis donc exigeant, pédagogue et avec patience s’il le faut. J’ai également l’expérience pour changer la tactique et regarder, comprendre, analyser l’équipe pour travailler de façon différente si nécessaire.

Votre riche carrière d’entraîneur dans de nombreux pays vous a permis de faire une synthèse intéressante pour l’entraînement du hockey sur glace ?

Oui c’est une passion de toute une vie.

Vous n’étiez plus entraineur principal depuis 2017 (au Eishockey Club Bregenzerwald en Autriche) mais vous officiiez comme assistant dans des clubs importants.
Qu’est-ce qui vous a convaincu de revenir en France et de surcroît dans un club qui n’évolue qu’au 3ème niveau national ?
Est-ce le désir de reprendre à nouveau en main une équipe en tant qu’entraîneur principal ?
Le projet présenté par les dirigeants ? le goût des défis ?

Être assistant-entraîneur c’est très bien pour accumuler de l’expérience, pour étudier. Mais être entraîneur principal permet de mettre en place ses idées. Après beaucoup d’échanges avec le nouveau président, Fred Decelle, j’ai compris qu’il était très important pour le club de changer de trajectoire. J’ai envie de relever ce challenge qui sera de stabiliser le club et de développer le concept futur.
Ce challenge pour moi est vraiment intéressant.

Quels sont les attentes principales des dirigeants clermontois et quels sont les objectifs personnels que vous vous êtes fixés ?

Je vais me concentrer sur chaque jour mais l’objectif principal est de réaliser une bonne saison. L’idée est de stabiliser notre jeu en travaillant beaucoup et en intégrant les jeunes qui ont un fort potentiel. Ce sont eux l’avenir du club qui pourront stabiliser notre jeu.

Personnellement, comme toujours, ce sera de faire de mon mieux. Je travaille toujours très fort, avec beaucoup de passion et d’engagement ; c’est mon challenge de chaque jour et amener chaque joueur à donner le meilleur de lui-même.

Avez-vous pu maitriser, au moins en partie, le recrutement des
joueurs pour cette nouvelle saison ?

L’équipe a été construite, pour l’essentiel, par la direction, mais je leur fais confiance. L’effectif pour l’instant annoncé semble fort jeune et plutôt en manque d’expérience malgré un passage de 2-3 saisons en D1. (C’était déjà le cas d’ailleurs les dernières saisons et cela explique en grande partie sa relégation).

Que pensez-vous pouvoir apporter pour contrebalancer ce handicap et, est-ce que les renforts étrangers envisagés seront le moyen principal d’y remédier ?

Oui ces dernières saisons ont été difficiles pour le club et mon premier objectif
est de changer la mentalité pour les joueurs et pour aussi la culture du club. Ce
changement de mentalité est très important. L’avantage pour nous est que c’est une
jeune équipe avec un bon esprit et c’est mieux pour nous.

Les nouveaux joueurs français, et l’effectif en général, sont très jeunes pour la grande majorité et les plus talentueux des saisons précédentes sont partis vivre ailleurs de nouvelles aventures. Votre objectif ne va-t-il pas falloir, au-delà du travail de formation, redonner de l’attractivité à cette équipe à tous les niveaux en réussissant par exemple à garder les plus talentueux et
en attirant de nouveaux joueurs ?

Le travail le plus important avant tout pour cette saison est d’apporter une nouvelle mentalité.
Si nous travaillons correctement, Clermont pourra être une destination pour des joueurs.

Plutôt habitué à changer souvent d’horizons, combien de temps, de saisons, vous donnez-vous pour remplir votre mission ?

Pour le moment je me concentre sur chaque jour.

Enfin, question plus personnelle, vous qui avez vécu dans bien des villes, quelles sont vos premières impressions sur Clermont-Ferrand et ses environs ?

C’est clairement une bonne première impression avec un centre-ville très
vivant, et aussi beaucoup de nature autour. Je suis très à l’aise ici.

Alex je vous remercie de vous êtes prêté à cet interview.

Vous avez fait l’effort d’y répondre en français, langue que vous ne maitrisez pas encore parfaitement (mais nul doute que cela ne tardera guère).

Aussi, nous apprécions grandement ce geste qui sera apprécié par tous les clermontois, dirigeants, joueurs et supporters.

Nous souhaitons, à vous et votre équipe, le meilleur pour cette saison.

Interview animé par Mr Patrick POITRINEAU

©2022 HCCA Les Sangliers Arvernes

Designed by JS.

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