Rêver d’un 1/4 indédit

Un hockeyeur clermontois averti en vaut deux. Les Sangliers voudront éviter le piège que vont leur tendre les Renards, ce mardi soir à Roanne, en Coupe de France.

Eric Sarliève et les Sangliers Arvernes rêvent d’un quart de finale de Coupe à Clermont contre des pros de la Ligue Magnus. Mais avant de se projeter, il y a ce match à gagner à Roanne… 

Les Sangliers Arvernes savent ce qui les attend, ce mardi soir, 26 novembre, à Roanne, en 8e de finale de la Coupe de France. Leur coach, Eric Sarliève, assure qu’ils ne tomberont pas dans le piège que leur préparent des Renards qu’ils connaissent par cœur.

Très déçus, samedi soir, après leur défaite d’un but à Caen (2-1), nouveau leader de la D1, les Sangliers Arvernes n’auront pas le temps de cogiter, puisqu’ils jouent ce mardi soir (20 heures), à Roanne. Avec l’intention de composter leur billet pour les quarts de finale de la Coupe de France.

Pas au mieux en championnat (13e et avant-derniers), les Clermontois auront pour une fois la faveur des pronostics. Parce qu’opposés à une équipe de l’échelon en dessous (D2). Mais leur coach, Eric Sarliève, assure qu’il n’y aura pas d’arrogance, ni d’excès de confiance de la part de son groupe.

 

« Ni arrogance, ni sentiment de supériorité »

Jouer une D2, n’est-ce pas se dire que la route est ouverte pour les quarts de finale ?

« On veut aller performer à Roanne pour aller le plus loin possible en Coupe de France, mais je suis persuadé que les joueurs n’ont pas déjà joué ce match dans leur tête. Roanne est une équipe qu’on connaît très bien. On est prévenu. Il n’y aura pas d’arrogance, d’excès de confiance, ni de sentiment de supériorité de notre part. Je trouve que tout le monde est concentré. On a tous envie d’aller en quart, de passer ce tour. Je pense sincèrement qu’on va faire un match sérieux. »

 

« Roanne joue très regroupé devant son but »

Roanne était un de vos adversaires en D2, la saison dernière. Quels souvenirs vont ont laissé les confrontations avec les Renards roannais ?

« Ce sont toujours des matchs difficiles. On les a joués lors de la préparation et cela a encore été compliqué (défaite de Clermont 4-3 aux tirs au but, ndlr). Parce qu’ils jouent en étant très regroupés devant leur but. Ils ont des joueurs de qualité qui vont vite en contre et profitent des erreurs adverses. Quand on joue sur une petite patinoire, comme c’est le cas à Roanne, cela avantage souvent l’équipe qui défend. Donc, on sait que ce sera difficile. »

Eric Sarliève et les Sangliers Arvernes rêvent d’un quart de finale de Coupe à Clermont contre des pros de la Ligue Magnus. Mais avant de se projeter, il y a ce match à gagner à Roanne…

« On est dans le vrai »

La Coupe vous réussit mieux que le championnat…

« Oui, mais on fait aussi de bons matchs en D1. On a perdu que d’un but samedi à Caen (2-1), qui est le leader. En termes de résultats, on n’est pas dans une bonne dynamique, mais le contenu de nos matchs est plutôt bon. On a vu à Caen qu’on n’était pas loin. Je pense qu’on est dans le vrai. On a fait jeu égal pendant une cinquantaine de minutes. Caen est devant au nombre de lancers, parce qu’au début du premier tiers on a été transparent. Mais sur l’ensemble des 2e et 3e tiers, on est à un but partout. C’est pourquoi notre résultat est frustrant. »

 

« Dans la peau du favori »

Pour une fois, Clermont ne sera pas regardé comme un outsider…

« Là, effectivement, on se retrouve dans la peau du favori. Maintenant, en hockey, quand on joue à l’extérieur, sur une petite glace, il y a des fondamentaux à respecter. Si on le fait, on ira chercher la victoire. L’objectif, c’est d’y arriver en étant très solide, comme à Caen. »

 

Deux de vos centres sont blessés. Quand vont-ils réintégrer le groupe?

« Louis Duval en a encore pour deux semaines avant de reprendre la compétition. On espère en revanche que Patrick Sinkovic sera apte samedi (30 novembre) pour la réception de Tours. On ne va cependant pas prendre le risque de l’aligner à Roanne. »